Mon diagnostic

        Je viens d'emménager en Alsace, une région endémique pour la Lyme même au niveau de reconnaissance officielle par l'Etat. C'est sans grand étonnement que je rencontre presque par hasard quelques personnes qui, au détour d'une conversation, m'annoncent qu'elles ont la maladie de Lyme et qu'il faut que je fasse très attention. Loin de moi était l'idée à ce moment là que je puisse être moi aussi déjà infectée...

       J'ai toujours été attiré par la médecine; c'est donc naturellement que je me suis mise à faire mes propres recherches sur cette maladie presqu'inconnue pour moi auparavant. Je découvre le déni du corps médical et la détresse des patients face à tant d'incompréhension et de mépris. Je m'estime heureuse de ne pas être dans la situation de ces personnes... Comme quoi, il ne faut jamais crier victoire trop tôt!

        Mais c'était sans compter la découverte de Lyme chez deux de mes amis, à quelques semaines près! Pourtant, aucun n'exprimait un tableau typique de cette infection. Ayant grandis dans la même région qu'eux, je commence à me poser des questions sur mes propres symptômes, atypiques aussi, mais qui durent depuis plusieurs années: crampes intestinales qui m'ont values un diagnostic de Syndrome de l'Intestin Irritable, des dérèglements hormonaux, une légère fatigue chronique, et plus récemment des douleurs musculaires surtout au cou et au dos comme si j'avais mal dormi.  Je me décide à commander un test de microscopie sur fond noir, me pique le bout du doigt, dépose ma goutte de sang sur la lamelle et envoie le tout en Allemagne.

       L'attente ne sera pas trop longue bien qu' un peu angoissante. Les résultats arrivent moins de deux semaines plus tard: l'observation directe de mon sang a révélé la présence de borrélies, de formations cristallines, de fibrine, d'acidose, d'aspergillus niger, de mucor racemosus et de candida.

       J'ai donc la maladie de Lyme, assortie de co-infections et d'un état du corps très acide. Je ne me souviens d'aucune piqûre de tique, ni de rougeur type érythème migrant, ni de fatigue extrême ou de douleurs articulaires significatives. Et pourtant, je suis probablement infectée depuis des années. En quelques semaines, ma vie va changer de tout au tout car j'ai une Lyme chronique.

      Par la suite, mes recherches m'ont amenées à effectuer différents tests de dépistages d'autres conditions liées à la maladie de Lyme et sans lesquels tous traitements seraient presque vains. Vous pouvez en apprendre plus sur les méthodes de diagnostics, les traitements pour guérir la Lyme naturellement en lisant mon blog☺